2012 serait la pire année pour le marché de l'immobilier

Le marché de l'immobilier en France connaît une situation difficile marquée par le recul de l'investissement dans l'immobilier. Les spécialistes estiment que depuis le début de la crise économique, 2012 serait la pire année pour le marché de l'immobilier.

Malgré la baisse continuelle des taux d'intérêt depuis le mois de janvier 2012, la demande des investisseurs est en déclin.

Des taux d'intérêt au plus bas en plus bas en cette fin d'année 2012

D'après les chiffres donnés par l'observatoire du Financement des Marchés Résidentiels, la demande de prêt immobilier a chuté en valeur de 30,5% par rapport à l'année 2011.  Pour répondre à la baisse de la demande, les banques proposent des taux d'intérêt de plus en plus bas afin de rendre les prêts immobiliers plus attractifs, et d'inciter les ménages français à contracter un crédit immobilier.

Si l'on compare le niveau des taux d'intérêt actuels par rapport à ceux enregistrés au début de l'année 2012, on observe une baisse de plus de 0,5% entre janvier 2012 et septembre 2012. Les taux d'intérêt moyens sont passés de 4% à 3,43% en seulement 9 mois au cours de l'année 2012.

Les transactions immobilières en déclin

Depuis le début de la crise économique (2008), le secteur de l'immobilier est instable. En 2009, on avait assisté à une baisse importante des transactions immobilières qui se sont élevés à 650 000 pour l'année 2009.

Malgré une légère hausse des transactions immobilières au cours des années 2010 et 2011 favorisées par la baisse des taux d'intérêt, la situation en 2012 semblerait être des plus mauvaises avec des transactions immobilières qui selon les notaires ne devraient pas excéder les 650 000.

La situation de l'immobilier en France serait donc à son plus bas depuis les 3 dernières années de crise que la France supporte.

Quel avenir pour l'immobilier en France?

Comme n'importe quel secteur, le marché de l'immobilier obéit à la loi de l'offre et de la demande. Aujourd'hui, la demande des investisseurs est faible et l'offre conséquente. Nous assistons à une baisse des taux d'intérêt proposés par les banques pour rendre les investissements immobiliers moins coûteux et plus attractifs.

Malgré les efforts fournis par les banques françaises, les transactions immobilières ne sont pas suffisantes. Il serait donc logique d'assister à une baisse progressive du prix de l'immobilier en France afin de relancer l'investissement dans l'immobilier.

Cependant, il faut garder à l'esprit que certaines zones géographiques ne sont pas touchées de la même façon par la crise. En île de France, la demande est toujours très importante et les propriétaires n'éprouvent aucune difficultés à revendre leur bien immobilier. Les zones géographiques cloisonnées à l'intérieur desquelles la demande est forte devraient donc être protégées de la baisse du prix de l'immobilier.