Les taux devraient poursuivre leur baisse fin 2014

La décision de la BCE de réduire à nouveau son taux directeur principal à 0,05 % ce jeudi 4 septembre 2014 renforce les pressions à la baisse que les taux des crédits immobiliers subissent en cette rentrée 2014.

D'après les chiffres publiés en août par l'observatoire Crédit Logement CSA, les taux moyens dans l'ancien s'élèvent à 2,68 % et dans le neuf à 2,71 %. Cette situation particulièrement avantageuse pour les emprunteurs rend l'investissement immobilier plus accessible et moins coûteux.

Malgré leur niveau historiquement bas, les taux pourraient bien poursuivre leur baisse et inscrire de nouveaux records d'ici le mois de décembre 2014. En effet, la décision de la BCE de réduire son taux directeur à 0,05 % devrait faire reculer l'indice OAT TEC 10, qui occupe lui aussi son niveau le plus bas depuis sa création. Au 4 septembre 2014, l'indice OAT TEC 10 est de 1,25 %.

Evolution de l'indice OAT TEC 10 au cours des 24 derniers mois ( source : Agence France Trésor)

Cependant, la réduction du taux directeur de la BCE ne devrait impacter que faiblement les taux sur le long terme. En effet, de nombreux analystes avaient anticipé cette baisse, et, comme on l'observe sur le graphe ci-dessus, l'indice OAT TEC 10 a déjà été fortement impactés par ces anticipations. Si l'essentiel de la baisse de l'indice OAT TEC 10 a déjà été observé, les banques n'ont cependant pas fini de répercuter cette baisse sur les taux. C'est pour cela que l'on peut s'attendre à voir les taux baisser à nouveau dans les 3 prochains mois.

Aujourd'hui, le contexte semble plus que favorable aux acquisitions immobilières. Si l'on considère la décision du gouvernement d'élargir l'accès au prêt à taux zéro, il semblerait que tous les signaux soient au vert pour ceux qui désirent investir dans la pierre.

Enfin, pour ceux qui s'intéressent encore au prêt à taux variable, l'observatoire Crédit Logement CSA a montré que la part des crédits accordés à taux variable en 2014 est seulement de 3,2% , soit exactement deux fois moins que l'année précédente. Dans ce contexte historique, les taux variables ne semblent pas être une bonne alternative et les investisseurs doivent rester concentrer sur les prêts à taux fixes.